Auteur : sambapati
Date de création : 20-11-2009
Pierpoljak - Dépareillé
Pierpoljak - Dépareillé Je vous présente aujourd’hui de l’album « Je Fais C’que J’veux » de Pierpoljak la chanson reggae “ Dépareillé “. Je me souviens d’avoir dit à quelque part à quelqu’un que j’avais un petit faible pour le reggae. Et ce depuis q’Eric Clapton a repris la chanson « I Shot The Sheriff » qui m’a ensuite fait découvrir Bob Marley l’auteur de la chanson en question. La chanson que je vous soumets n’est pas sans me rappeler vaguement la chanson Les Sans-Papiers de Plamondon-Cocciante de la comédie musicale Notre-Dame de Paris. … » Je sillonnerai les sept mers et la terre entière, Sous la bannière du ciel, Je veux découvrir qui je suis, Je traverserai les plaines et tous les déserts, Puisque j’n’ai pas d’chez moi je dirai, Qu’chez moi c’est ici… » … » J’suis dépareillé, j’suis déraciné, Pas d’amour pour ce pays, C’est quoi mon pays d’enfance une cité, J’peux pas être fier d’une cité… » … » Je m’énerve à chaque fois mais pas de solution, Tous ces pigeons nous montrent de fausses directions, Comme je suis de nulle part j’ai bien choisi mon nom, C’est quand le départ que je poursuive ma vision… » … » J’suis dépareillé, j’suis déraciné, Je ne me sens pas bien Français, J’suis qu’un chien jaune international, Bandolo sur la terre, cavale…(2) »
… » J’suis dépareillé, j’suis déraciné, Peu de culture pour m’accrocher, De tous côtés je trouve pas c’que j’veux, Blanc c’est diable et noir c’est Dieu, J’suis pas convaincu, j’m’avoue pas vaincu, Sectes et gourous hors de ma vue… » … » Je n’ai pas de parti, je n’ai pas de mouvements, Automne dans les actes et libre dans les sentiments, Terroriser les faibles, ça m’fait pas déban, Moi je suis tout seul mais je sais comment j’me défends… » … » J’suis dépareillé, j’suis déraciné, Nulle part où je puisse me poser, Je veux marcher jusqu’à la forêt, Là j’enlèverai mes souliers, Plus besoin de lacets, plus besoin de bonnet, J’suis dépareillé, moi j’veux vivre en paix, J’suis déraciné, j’sais pas où aller, J’suis dépareillé, j’suis déraciné… (2)» …etc.………. Je trouve quand même la chanson assez triste et surtout dure par certains des propos tenus. N’ayant personnellement aucune expérience de la France et surtout de Paris, (car il serait né à Paris) il m’est difficile de donner mon opinion sur certaines dénonciations de son texte. L’opinion des lecteurs de ce texte serait certainement la bienvenue. Parlons maintenant de lui si vous le voulez bien. Il serait né à Paris comme mentionné plus haut, en 1964 de son vrai nom Pierre Vilmet. Je vous donne immédiatement les nombreux alias qu’il affectionne. Peter Pan, Peter Brada, Pékah, Pierpoljack et peut-être d’autres dont j’ignore même l’existence.
Il a fait partie à ses tout débuts d’un groupe Rock Punk nommé Samu 92. Au début des années 80’ il séjourne à Londres d’où il découvre le reggae grâce à ses voisins d’origine jamaïcaine. Il vit ensuite aux Antilles avant de revenir éventuellement en France. Pour couper au plus court, il est remarqué par Barclay(Étiquette) en 1995 et le reste fait maintenant parti de l’Histoire. Il est censé sortir en Février 2010 son onzième album du titre « Légendaire Sérénade-Pierpoljak » dont on connait déjà un single “J’me comprends tout seul“. Il semblerait d’après mes recherches qui ne sont quand même pas exhaustives qu’en 1995 lors de la sortie de son premier album, « Pierpoljak » que le reggae français n’existait pas à toute fin pratique en France même si les Français écoutaient du reggae Jamaïcain. D’où possiblement son importance majeure dans ce genre de musique au niveau de la Francophonie. Je n’ai moi-même que rarement entendu du reggae en langue française. Il a fondé en 2000 le collectif +2coeurs=soleil afin de donner une chance aux jeunes espoirs et également aux vétérans du reggae Français; ce qui ne fait que rajouter du poids à son implication et importance. Il va sans dire que vos connaissances/commentaires à ce sujet seraient appréciées. Bonne écoute, bonne journée et à la prochaine…
Commentaires
J'apprécie,.
Je n'aime pas le reggae, alors celui-là, je te le laisse