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Certains d’entre vous se souviennent peut-être de cette chanson et/ou de ce chanteur du nom de Gilles Dreu (Jean-Paul Chapuisat) né à Dreux en Eure-et-Loir. Ma présentation de la chanson ne pourrait être supérieure à celle du producteur de l’album(Les Grandes Chansons - Gilles Dreu) qui avouait qu’en 1976 à l’âge de douze ans, il découvrait parmi les albums de son père Gilles Dreu qui,  et je le cite : “ fouettait ses émotions et qui comprenait sa crise existentialiste d’adolescent avec la chanson d’aujourd’hui. “

« « «   Pourquoi Bon Dieu,   T'es-tu donné tant de mal pour faire tout ça ?   Pourquoi Bon Dieu,   Fais-tu se battre les chiens contre les chats ?   Pourquoi Bon Dieu,   Cette araignée que mon pied va écraser ?   Pourquoi Bon Dieu,   Cette gazelle que le lion va dévorer ?  « « «    Et tous ces gens si différents,   Les uns à la peau noire les autres blancs,   Qui ne se comprennent pas,   Et qui ne s'aiment pas,   Les uns petits les autres grands,   Les gentils les méchants,   Explique-moi ce problème si tu veux que,   Moi je t'aime, tu veux que je t'aime » » »   Pourquoi Bon Dieu,   T'es-tu donné tant de mal pour faire tout ça ?   Pourquoi Bon Dieu,   Tu dois avoir tes raisons mais dis-les moi !   Pourquoi Bon Dieu,   J'étais pourtant bien tranquille dans le néant,   Pourquoi Bon Dieu,   Ne suis-je qu'un petit nain toi un géant ?  « « «   Le Paradis c'est bien joli,   Mais je ne gagne jamais à la loterie,   Et cette fois-ci je perds,   Je suis bon pour l'enfer,   Je ne voulais pas de billet,   C'est toi qui m'a forcé,   Explique-moi ce problème,   Si tu veux que moi je t'aime,   Tu veux que je t'aime » » »   Pourquoi Bon Dieu,   T'es-tu donné tant de mal pour faire tout ça ?   Pourquoi Bon Dieu,   T'es-tu donné tant de mal rien que pour moi ?   Pourquoi Bon Dieu ?   Pourquoi Bon Dieu ?   Pourquoi Bon Dieu ?  « « « .

La chanson de P. Delanoë/F. Cassius  date de 1968 et elle avait connu un grand succès. Je crois que Monsieur Dreu est encore actif et mentionnons en terminant qu’il fut très populaire dans les années 1960-1970. Il était connu comme un homme fort, généreux et sensible. Je vous présente en terminant une petite photo plus récente de cet homme dont on disait également qu’il était un homme vrai comme il en existe peu dans le domaine de la chanson.

Bonne journée, bonne écoute et à la prochaine...

J’avais mentionné dans mon commentaire du 7 Avril 2016,  suite à mon article sur la chanson de Ray Bonneville prélevée de l’album « A Nod To Bob 2 »  que je reviendrais avec une chanson de l’album premier « A Nod To Bob » pour le 60^e anniversaire de Bob. On se souviendra que l’album hommage pour son 70^e anniversaire avait été nommé « A Nod To Bob 2 (Un clin d’œil à Bob 2) » J’ai choisi d’extraire  “ I Want You “  qui avait été popularisé par Dylan et qui faisait partie de l’album « Blonde On Blonde » de 1966. La Chanson en question qui était originalement optimiste et entraînante devient avec l’interprétation de Cliff Eberhardt une balade sombre et obsédante. Voici donc... Et parce que je ...  Je te veux, je te veux, Je te veux tellement...

“””   The guilty undertaker sighs,   The lonesome organ grinder cries,   The silver saxophones say I should refuse you,   The cracked bells and washed-out horns,   Blow into my face with scorn,   But it's not that way,   I wasn't born to lose you,   I want you, I want you,   I want you so bad,   Honey, I want you ”””   The drunken politician leaps,   Upon the street where mothers weep,   And the saviors who are fast asleep,   They wait for you,   And I wait for them to interrupt,   Me drinkin' from my broken cup,   And ask for me,   Open up the gate for you,   I want you, I want you,   Yes, I want you so bad,   Honey, I want you “””   Now all my fathers they've gone down,   True love they've been without it,   But all their daughters put me down,   'Cause I don't think about it “””   Well, I return to the Queen of Spades,   And talk with my chambermaid,   She knows that I'm not afraid,   To look at her,   She is good to me,   And there's nothing she doesn't see,   She knows where I'd like to be,   But it doesn't matter,   I want you, I want you,   Yes, I want you so bad,   Honey, I want you “””   Now your dancing child with his Chinese suit,   He spoke to me, I took his flute,   No, I wasn't very cute to him - Was I ?   But I did though because he lied,   Because he took you for a ride,   And because time was on his side,   And because I .. ,   I want you, I want you,   Yes, I want you so bad,   Honey, I want you “””. 

Cliff Eberhardt est un auteur-compositeur-interprète âgé maintenant de 62 ans qui a débuté sa carrière avec l’album « The Long Road (1990)  ». Il avait cependant roulé sa bosse depuis l’âge tendre de 15 ans alors qu’il présentait des spectacles un peu partout avec son frère Geoff.  Je dois vous avouer que je ne le connaissais pas avant l’achat de ces deux albums rendant hommage à mon idole de toujours, Bob Dylan. Si l’occasion se présente toutefois, j’aimerais bien mettre la main sur un de ses albums afin de découvrir tant soit peu ses propres compositions. Il serait selon quelques petites recherches un auteur assez exceptionnel rempli de passion.

Je vous laisse avec une petite photo de Cliff et une de Bob à l’époque de Blonde On Blonde.

Bonne journée,  bonne écoute et à la prochaine...

Une autre de mes idoles de jeunesse que j’avais partiellement oublié avec le temps. Un des plus grands artistes canadiens sinon le plus grand dans le domaine musical. Il est celui que j’ai le plus écouté au cours de la dernière année(2015) et  « Bound For Glory «  fut ma chanson de l’été 2015 même si elle date de 1985 sur l’album “ Old Ways “.  Une superbe “ Road Song “  à saveur « country «  si on réussi à oublier la malheureuse épouse de notre héros, avec ses deux petits à la maison.  Quel va être ma chanson de l’été 2016 à venir ?  Ça reste encore à déterminer pour le moment... 

>>> Out on the trans-Canada highway,  There was a girl hitchhiking with her dog,  Fireflies buzzin' round her head,  Like candles in the fog>>> He was three miles down the road,  Tryin' to stay up, but he knew that he couldn't,  She was looking for a ride through the night,  But out there, who wouldn't>>> They were bound for glory,  Bound for living on the edge,  They were bound for each other,  Like two comets heading for a bed>>> She had a new way of living,  New way of looking at life,  He had an '84 International and two kids,  He left back home with his wife>>> He was tired of writin' letters to himself,  And living in the dark,  She was open to suggestions,  And some say she had a broken heart>>> He had everything he wanted,  'Til it all turned out to be a job,  One fallen asleep trucker,  And a girl hitchhiking with her dog>>> They were bound for glory,  Bound for living on the edge,  They were bound for each other,  Like two comets heading for a bed>>> She had a new way of living,  New way of looking at life,  He had an '84 International and two kids,  He left back home with his wife >>> Out on the trans-Canada highway,  The sun came climbing up the cab,  By the time it hit the window,  they were wakin' up,  From what little sleep they had>>> When that heat hit the blankets,  They were looking for love at second sight,  Just starin' in each others' eyes,  Findin' it in the mornin' light>>> They were bound for glory,  Bound for living on the edge,  They were bound for each other,  Like two blankets layin' on a bed>>> She had a new way of living,  New way of looking at life,  He had an '84 International and two kids,  He left back home with his wife>>>

Une joyeuse et triste chanson d’infidélité avec un gagnant il nous semble mais également avec trois victimes; une épouse à la maison avec deux bambins. 

J’aurai certainement l’occasion de revenir avec Neil Young car comme il a touché à tous les genres, le choix ne manque pas. Je laisse une petite photo de ce cher Neil pour ceux qui ne le connaitraît pas. 

Merci, bonne journée, bonne écoute et à la prochaine...

Je suis un grand consommateur de CD et je suis également, avouons-le assez curieux et il y a de ces CDs qui attirent votre regard et que vous ne pouvez pas laisser sur la tablette. Celui d’aujourd’hui en est justement un flagrant exemple et quand j’ai vu le titre « Reading On A Sunday Morning »  (Lire un dimanche matin) je n’ai pu m’empêcher de l’acheter. Comme j’aime lire également la tentation a été trop forte et je vous présente donc un morceau que j’aime beaucoup “ Canon In D Major “  de Johann Pachelbel.

Johann Christoph Pachelbel est un grand compositeur allemand, né en Septembre 1653 et décédé en Mars 1706;  encore tout jeune à l’âge de 52 ans. Il est connu du grand public principalement pour sa fameuse création couramment appelé « Canon De Pachelbel ». Il était à son époque un des compositeurs importants de l’Allemagne. Il a même enseigné à Johann Cristoph Bach, un des membres de la célèbre famille. Il y aurait encore j’en suis sûr, beaucoup à dire sur ce fameux musicien, mais je laisse la tâche à quelqu’un de plus connaissant que moi en la matière. Je l’avoue bien humblement, je ne suis pas un expert en musique classique.

Je conclus en spécifiant que je suis très heureux de mon achat et que le CD est effectivement un excellent compagnon de lecture le dimanche matin. La pièce que je vous présente devrait être suffisante pour vous en convaincre. Je vous laisse une petite photo de ce Monsieur Pachelbel...

Merci,  bonne journée, bonne écoute et à la prochaine...

P.S. J’ai envie de vous laisser pour réflexion une partie du texte d’introduction dans le livret du CD et qui va comme suit : Assoyez-vous dans votre chaise de lecture favorite, détendez-vous et laisser la musique errer avec vous dans le monde imaginaire que vous avez choisi pour jouir du matin.