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Je vous avais présenté  “ Landriault “  le 7 Juin 2016 avec la chanson « Pour qu’on puisse m’aimer « extraite de son premier album  “ De l’autre côté du miroir “.  Je récidive aujourd’hui avec une autre de ses chansons tirée de son troisième album  “ La rumeur de la foule “  et qui s’appelle « Jardin d’Éden »  Cette dernière a été assez difficile à taper vu sa longueur mais surtout à cause de son sujet scabreux que je vous laisse découvrir sans plus de commentaires additionnels…   

« « «   Une carte postale,   Épinglée sur le mur,   Comme un dessin d’enfant,   Tes photos de voyage,   Reposent sur l’armure,   De ton corps défendant » » »   Ta cicatrice elle brûle encore » » »   Y a des ombres qui viennent,   Et repartent à la traîne,   Comme des gardiens pervers,   Combien grande est ta haine,   Que même la lumière,   Te conduit en enfer » » »   Ta cicatrice elle brûle encore, Ta cicatrice elle brûle encore » » »   Y a tous ces oiseaux morts,   Qui meublent le décor,   De ton jardin d’Éden,   Ils symbolisent le sort,   D’une petite fille,   Quand la bête se déchaîne » » »   Ta cicatrice elle brûle encore, Ta cicatrice elle brûle encore » » »   Malgré ce temps passé,   Ces paroles  futiles,   Tous ces arbres coupés,   Malgré tous ces chemins,   Que tu as pris depuis,   Pour mieux tout oublier » » »   Ta cicatrice elle brûle encore, Ta cicatrice elle brûle encore » » »   Toutes ces portes qui claquent,   Tous ces verrous rouillés,   Images décousus,   Et cette balançoire,   Qui t’a tant fait rêvé,   Qu’est-elle devenue » » »   Ta cicatrice elle brûle encore » » »   Une maison de pierre,   Entourée d’un parterre,   Costume d’apparat,   T’as passé ton enfance,   À fuir une présence,   Que tu savais déjà » » »   Ta cicatrice elle brûle encore, Ta cicatrice elle brûle encore » » »   Y a tous ces oiseaux morts,   Qui hantent le décor,   De ton jardin d’Éden,   Ils symbolisent le sort,   D’une petite fille,   Quand la bête se déchaîne » » »   Ta cicatrice elle brûle encore, Ta cicatrice elle brûle encore » » »   Malgré ce temps passé,   Ces appels anonymes,   Dont tu n’as pas la clef,   Malgré tous ces chemins,   Que tu as pris depuis,   Pour mieux tout oublier » » »   Ta cicatrice elle brûle encore, Ta cicatrice elle brûle encore » » »   T’as toujours dans la tête,   Une poupée brisée,   Des bruits de pas,   Dans l’escalier,   Lorsque la nuit descends,   T’as peur de la pénombre,   Lorsque la nuit descends,   T’as même peur de ton ombre » » »   T’as toujours dans la tête, Une poupée cassée,   Une main qui te caresse,   L’autre prête à te frapper,   Y a dans ton univers,   Une porte fermée,   Que tu dois réouvrir,   Que tu dois réouvrir » » »   Ta cicatrice elle brûle encore, Ta cicatrice elle brûle encore » » »   Et ces hommes,   Qui se cachent,   Dans l’embrasure d’une porte,   Et qui guettent leur proie,   Leur proie si petite,   Leur proie si fragile,   Puisque ce sont leurs propres enfants,   Et ces hommes violent,   Leur gamin de deux ans,   Leur fillette de six ans,   Leur garçon de douze ans,   Mes ces hommes,   Mes ces hommes,   Ce ne sont pas des hommes, Ce ne sont pas des hommes,   Ce sont des chacals,   Ce sont des chacals,   Qui ressemblent à des rats » » »   Parle-moi de ton père,   Parle-moi de ton père,   Dis-moi ce qu’il t’a fait,   Dis-le moi ton secret,   Parle-moi de ton père,   Parle-moi de ton père,   Dis-moi ce qu’il t’a fait,   Dis-le moi ton secret,   Parle-moi de ton père,   Parle-moi de ton père,   Dis-moi ce qu’il t’a fait,   Dis-le moi ton secret » » »     Parle-moi de ton père,   Parle-moi de ton père,   Dis-moi ce qu’il t’a fait,   Dis-le moi ton secret… » » »

Bonne journée, bonne écoute tout de même et à la prochaine …

Plusieurs d’entre-vous vont reconnaître immédiatement Johnny Cash, l’homme en noir, (le pécheur et le saint)  dès le début de cette chanson “ gospel “ (basé sur l’évangile).  Il s’agit de sa première chanson “ gospel “ enregistrée  en 1957 sur l’étiquette Sun Records de Sam Phillips le même qui donnait une première chance à Elvis et Jerry Lee.  Il s’agit de la seule et unique chanson de ce genre que Sam permit à Johnny d’enregistrer.

“””   Well the Bible tells about a man,   Who ruled Babylon and all its land,   Around the city he built a wall,   And declared that Babylon would never fall”””   He had concubines and wives,   He called his Babylon "Paradise",   Upon his throne he drank and ate,   But for Belshazzar it was getting late”””   For he was weighed in the balance and found wanting,   His kingdom was divided, couldn't stand,   He was weighed in the balance and found wanting,   His houses were built upon the sand”””   Well the people feast and drank their wine,   And praised the false gods of his time,   All holy things were scorned and mocked,   Suddenly all their mocking stopped”””   On the wall there appeared a hand,   Nothing else, there was no man,   In blood the hand began to write,   And Belshazzar couldn't hide his fright”””   For he was weighed in the balance and found wanting,   His kingdom was divided, couldn't stand,   He was weighed in the balance and found wanting,   His houses were built upon the sand”””   Well no one around could understand,   What was written by the mystic hand,   Belshazzar tried but couldn't find,   A man who could give him piece of mind”””   Daniel the prophet, a man of God,   He saw the writing on the wall in blood,   Belshazzar asked him what it said,   And Daniel turned to the wall and read,  
"My friend you're weighed in the balance and found wanting,   Your kingdom is divided, it can't stand,   You are weighed in the balance and found wanting,   Your houses are built upon the sand" “””.

En quelques mots celui qui dirigeait Babylone,  le prince Belshazzar qui menait une vie désordonnée demanda l’aide du prophète Daniel pour interpréter le message écrit sur le mur en lettres de sang par une main et Daniel lui annonça qu’il avait été pesé, qu’il ne faisait pas le poids, et que son royaume serait divisé et livré à ses ennemies.

Johnny Cash aurait été l’auteur de cette chanson inspirée d’un récit biblique. Quand même une belle petite histoire avec laquelle on reconnait immédiatement le style, la voix et le jeu de guitare de ce grand musicien américain qui a touché à tous les genres durant sa brillante carrière de près de cinquante ans. Comme à l’habitude je vous laisse une petite photo de ce grand bonhomme.

Bonne journée, bonne écoute et à la prochaine…

Une chanson aujourd’hui par un autre de mes grands favoris, l’Écossais  “ Fish ” de son nom véritable Derek William Dick.  Il est né à Édinbourg, Écosse en 1958 et il fut avant tout le chanteur  “ à la Peter Gabriel “ du groupe rock progressif  “ Marillion “ ;  un autre de mes groupes fétiches. J’ai toujours cru qu’il y avait une certaine similitude entre cette chanson et celle de Landriault (7 Juin 2016)que je vous ai présenté l’autre jour: “ Pour qu’on puisse m’aimer “: Constatez par vous-mêmes: Fish: …You’re the last one to leave and there’s nowhere to go,  And the minicab driver politely suggests you go home…etc. Landriault: Je quitterai la scène, complètement vidé, Et comme à chaque soir, Que je viens de chanter,  Je chialerai comme un gosse, qu’on a laissé tomber,  J’aimerais que ces soir-là,  Quelqu’un puisse m’aimer.

“””   When you're down to the last skin,   And the limelight splutters to darkness in the death of a Zippo,   At the backstage door the last fan has long disappeared,   With a plastic bag stuffed full of memories,   If only you'd signed them, if only to testify, if only to recognize that he existed,   That for a moment he stood there,   Side by side in the gutter on the hard cold shoulder of destiny”””   You say never again this is the end and it's all gonna change you're determined this time,   Year after year you pretend it's for real and it's all gonna change you're determined this time,   Well happy birthday to me”””   When you're the worm in the bottle,   You're the last one to leave and there's nowhere to go to,   And the minicab driver politely suggests you go home,   If you could only remember, just where that's at,   Just where you been, just where it went wrong,   You'll eventually find it”””   You say never again this is the end and it's all gonna change you're determined this time,   Year after year you pretend it's for real and it's all gonna change you're determined this time,   Well happy birthday to me”””   When you're down to the end line and they're writing you up and writing you off and it feels just like an obituary,   You feel it's all over, you want to drive on down to the beach,   And just keep on swimming, But you're still treading water”””   You say never again this is the end and it's all gonna change you're determined this time,   Year after year you pretend it's for real and it's all gonna change you're determined this time,   Well happy birthday to me,   Happy Birthday! “””.

Même si la chanson semble terminé vers les 4:10 min., rester en place car il y a  encore un bon 2 minutes de musique qui vaut son pesant d’or. Comme dirait ce dernier, Happy birthday…  Happy Birthday… to me ! Fish est toujours actif et son dernier album remonte à 2013: A Feast of Consequences.  On disait de lui qu’il était né pour chanter; Eh! bien,  il chante encore… La chanson d’aujourd’hui provient d’un de ses nombreux albums  « solo «  Sunsets On Empire de 1997.

Voici une belle petite photo de notre cher DWD(Fish),  notre héros d’aujourd’hui…

Merci,  bonne journée, bonne écoute et à la prochaine…

Je vous avais présenté indirectement ce merveilleux artiste le 9 Mai 2016 quand je vous avais offert une de ses chansons « Km 83 »  par sa compagne de l’époque, Françoiz Breut, le 9 Mai 2016. Le voici maintenant ici avec sa composition  « L’Horizon »  extraite de l’album du même nom, paru en 2006. Sans plus tarder voici ce merveilleux petit texte assez fascinant vous en conviendrez… 

« « «   « Nous n'irons pas plus loin », te dit le capitaine,   Trop d'obstacles aujourd'hui pour gagner l'horizon,   Des baleines épuisées gémissent sur la grève,   Leur sang couvre des bouches comme autant d'hameçons » » »   Comme autant de collines occultant l'horizon,   De crêtes insensibles à l'adagio des plaines,   « Je suis vraiment navré », te dit le capitaine,   Et tu sens qu'il dit vrai et qu'il a le coeur bon » » »   Dès lors la bouche vermeille d'une femme au harpon,   Qui entre dans tes murs et saigne les baleines,   Te fait des mois durant dédaigner l'horizon,   Et lorsque tu le croises snober le capitaine » » »   Quand tu rentres chez toi, tu te dis qu'il fait bon,   Le mensonge est partout infiltré dans tes veines,   Tant tu aimes goûter au sang de la baleine,   Qui déborde des lèvres de la femme au harpon » » »   Mais un jour sur ta manche tire le capitaine,   Les yeux exorbités, il te dit : « Repartons »   « « «   Il est temps de sortir du sommeil des reines,   Car nul ne vous attend autant que l'horizon » » »   C'est Lob Nor(2) qui t'espère,   l'Inlandsis(1) qui t'appelle,   La Sierra Nevada qui la nuit crie ton nom,   Et c'est la Grande Bleue qui rehausse le ciel,   Chacun d'eux te réclame et t'offre l'horizon » » »   Mais celui-ci t'échappe, stoppé dans son élan,   Par des sommets hargneux, des vallées encaissées,   Des villes au coeur de pierre aux formes insensées,   Vois, la barbe te pousse et ton pas se fait lent » » »   Et tu entends au loin les plaintes des baleines,   Qui avant de finir sur la grève ont sans doute,   Connu cet horizon dont seul le capitaine,   Espère encore pour deux que tu croises la route » » »   Mais un jour au silence qui monte aux alentours,   Comme tes yeux se décollent, tu sais qu'on t'a laissé,   Seul avec ton vieux rêve dont l'ombre est un vautour,   Qui dessous tes haillons sent la chair s'assécher » » »   Et comme en de lents cercles, il va pour t'entreprendre,   Le décor s'aplanit, les courbes se défont,   Tout se dégage, oui, sans doute las de t'attendre,   C'est lui qui vient à toi ; il est là : l'horizon » » ». 

J’ai quelques bons disques de cet auteur-compositeur-interprète considéré par plusieurs comme l’un des fondateurs de la nouvelle scène française et il n’est pas impossible que je revienne un jour avec une autre de ses compositions. Voici entretemps une belle petite photo de cet artiste captivant.

Bonne journée, bonne écoute et à la prochaine…

P.S. Dans les notes du livret Dominique remercie le Groenland pour » L’horizon »  - 1) Un Inlandsis, aussi connu sous le nom de calotte polaire ; 2) Le Lob Nor, littéralement Lac Lop, immense marécage salé et site des essais nucléaires chinois.